Nabilla remplacée au cinéma
L’instruction est toujours en cours mais les exigences et les contraintes du réalisateur, elles, n’attendent pas. Show must go on.
Aussi prémonitoire que cela puisse sembler, Nabilla avait passé haut la main le casting du film d’horreur pour un second rôle dans le long-métrage La Dame Blanche de Pitof. Justement, l’horreur, elle l’a vécue pour de vrai, et on sait désormais que ses soucis judiciaires ont contraint les producteurs à envisager, puis acter son remplacement. Changement de plan, c’est donc le mannequin slave Victoria Bonya qu’on retrouvera au générique du film.
Passée par la case « prison« , c’est aussi un difficile retour à la case « départ » pour la starlette de télé-réalité. Dans l’attente des prochaines étapes judiciaires et du fond de sa cellule de la maison d’arrêt pour femmes, Nabilla nourrissait l’espoir de tourner la page sur les événements dramatiques de ces dernières semaines. Il y a encore peu, elle confiait à des proches que ses nouvelles ambitions passaient par le cinéma. Depuis la rentrée, nouvelle recrue du programme phare de D8 Touche pas à mon Poste, Nabilla semblait épanouie et totalement investie dans sa nouveau rôle de chroniqueuse. Si son arrivée aux côtés de Cyril Hanouna a beaucoup fait couler d’encre, certains de ses collègues confirmaient, non sans surprise, qu’elle travaillait avec sérieux et application. Appliquée oui, car Nabilla ne comptait pas se limiter à la petite lucarne et elle l’avait fait savoir. Sa présence ostentatoire au dernier Festival de Cannes avait d’ailleurs été remarquée par la réalisatrice Lisa Azuelos qui avait envisagé de l’ajouter au casting de son prochain film. Le cinéma représentait donc pour la jeune femme de 22 ans, la prochaine étape : sa revanche ultime.
En voulant bien faire, Nabilla en a peut-être « trop » fait. En cherchant à rattraper les erreurs passées, elle avait évoqué à plusieurs reprises des blessures dues à des difficultés relationnelles avec, notamment, son père. Etre enfin reconnue plutôt qu’être connue pour son » Allo quoi ? », travailler comme critique du PAF plutôt que de briller en télé-réalité, il semble aujourd’hui évident qu’en aspirant à changer de registre, la jeune femme, en se dispersant, s’est brûlé les ailes.
Sans préjuger des tenants et aboutissants de la désormais « Affaire Nabilla », on ne peut que constater que c’est sur le chemin qui la menait au cinéma que la starlette s’est égarée. Celle qui s’est fait un prénom par la télé-réalité saura-t-elle revenir autrement que sous le feu de l’actualité judiciaire ?
Clap de fin.